Georges Képénékian, maire de Lyon, vient d’annoncer, il y a peu, de nouveaux investissements en matière scolaire. La croissance démographique de la métropole lyonnaise implique en effet des évolutions en matière d’équipements publics, et notamment scolaire.
A Villeurbanne, la croissance rapide de la population conduit à la création de groupes scolaires, comme celle en cours de l’école Rosa Parks dans la ZAC Gratte-ciel, ou celle à venir de l’école Simone Veil au Carré de Soie.
A Lyon, avec 100.000 nouveaux habitants environ en 25 ans, le même besoin est constaté, et a même eu tendance à s’accélérer au cours des dernières années.
Pour une population qui dépasse désormais largement les 510.000 habitants, les écoles publiques lyonnaises accueillent désormais plus de 38.000 élèves dans près de 200 places.
De 1999 à 2010, le rythme de progression de la population était ainsi de 3.500 habitants par an. Depuis 2010, le gain démographique est passé à une moyenne de 5.800 habitants par an supplémentaires au cours des dernières années.
Aujourd’hui, l’attractivité de Lyon pour les entreprises, les étudiants, les touristes, et sa croissance démographique soutenue (plus de 1,1% par an entre 2010 et 2015, ce qui représente en 10 ans une ville de 50.000 habitants, une ville nouvelle) crée un fort dynamisme en matière de production de logements neufs.
Peu de villes en France ont enregistré une telle dynamique. Seules Nantes (+1,26%), Montpellier (+1,53%), Toulouse (+1,33%) ont enregistré dans le même temps une plus forte croissance démographique, tandis que celle de Clermont-Ferrand (+0,22%) ou Grenoble (+0,64%) est bien moins forte et que Saint-Etienne (-0,02%) et Paris (-0,34%) perdent des habitants.
Les futurs équipements scolaires s’insèreront dans les grands projets urbains. Certains secteurs très actifs en matière d’immobilier neuf à Lyon concentrent les besoins, comme la Confluence, la Part-Dieu, les 7ème et 8ème arrondissements de Lyon, ou encore Vaise-Industrie.
La Ville de Lyon va donc agir en matière scolaire, en construisant de nouvelles écoles fonctionnelles et modernes, mais aussi en agrandissant des équipements scolaires existants. La Ville de Lyon veut également investir dans ses écoles en y réalisant des aménagements d’envergure. Une hausse d’investissement de 25 millions d’euros est planifiée à partir de mai 2018.
La création de 3 nouvelles écoles a ainsi déjà été engagée, lesquelles seront ouvertes d’ici 2020. Le groupe scolaire des Girondins dans le 7ème arrondissement de Lyon ouvrira en septembre 2019, tout comme le groupe scolaire Berliet dans le 8ème arrondissement de Lyon.
Le groupe scolaire Joannès Masset dans le 9ème arrondissement de Lyon ouvrira, quant à lui, en septembre 2020 et un autre dans le PUP Berliet.
2 groupes scolaires supplémentaires sont prévus pour la rentrée 2020.
Le groupe scolaire provisoire Duvivier Cronstadt, dans le 7ème arrondissement de Lyon s’inscrit en préfiguration d’un nouveau groupe scolaire qui sera créé dans le cadre du PUP Duvivier Cronstadt pour la rentrée 2022. Pendant trois années scolaires, une école sera donc installée au niveau de la place d’armes dans l’enceinte du parc Blandan. Le coût de cet établissement préfigurateur s’élève à 5 millions d’euros.
Afin d’accueillir les nombreux enfants du secteur Moulin à vent- Grand trou, le groupe scolaire Julien Duret, ouvrira ses portes dès la rentrée 2020 dans le 8ème arrondissement de Lyon. D’un budget de 13 millions d’euros, celui-ci s’inscrit dans le cadre du Projet Urbain Partenarial (PUP) Patay, qui vise à la création d’un quartier d’une superficie de 2,5 hectares, mêlant logement social, logement étudiant et accession sociale à la propriété.
Au-delà de 2020, au moins 5 écoles supplémentaires sont anticipées. Des projets et des études ont ainsi été lancés dans ces nouveaux quartiers, comme dans la deuxième phase de la Confluence, dans le PUP Gingko, dans le PUP Duvivier Cronstadt, ainsi que dans le secteur de Mermoz avec la création des groupes scolaires Pasteur-Mermoz Sud et Olympe de Gouges.
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