Plusieurs projets ont été évoqués, dernièrement, concernant l'évolution du visage des transports en commun lyonnais.
On peut citer le prolongement du métro D vers la Duchère et Écully, du métro B vers Caluire et Rillieux-la-Pape, de la ligne A en direction de Meyzieu, ou la mise en place d'une ligne de métro entre Tassin Alaï et Lyon Part-Dieu.
Parmi ces projets, 2 semblent sortir particulièrement du lot : ceux de l'extension des lignes B et E du métro de Lyon.
C’est en tout cas ce qu’a défendu le 18 Décembre 2021 Bruno Bernard, le président vert du Syndicat des transports en commun lyonnais (Sytral).
Suite à la concertation publique commencée il y a plusieurs mois à propos de l'agrandissement du réseau de métro lyonnais, le dirigeant vert a expliqué que les besoins sont indiscutables pour une ligne E entre Lyon et Tassin-la-Demi-Lune et pour une extension de la ligne B, entre Charpennes, à Villeurbanne, et Rillieux-la-Pape.
Il faut dire que les habitants de ces localités attendent depuis un certain temps d’être mieux desservis.
Le métro annoncé à ces endroits pourrait cependant ne pas forcément en être un.
En effet, il pourrait éventuellement prendre la forme d'un tramway partiellement enterré. C'est en tout cas ce que laisse entendre Jean-Charles Kohlhass, vice-président de la Métropole de Lyon délégué aux déplacements, l’intermodalité et la logistique urbaine.
Pour lui, les lignes B devraient être des lignes de tramway partiellement enterrées. Autrement dit, des lignes un peu moins rapides que le métro et avec une capacité à transporter des voyageurs environ équivalente à celle du métro.
Cette solution est préconisée avec la crise du COVID-19 et les finances du Sytral qui ne sont pas au beau fixe.
La capacité budgétaire du Sytral pour les 20 prochaines années serait au maximum 1,5 milliard d’euros. Or, le métro est très gourmand financièrement.
Ce qui amène Jean-Charles Kohlhass a jusitfié ainsi le choix du métro enterré afin de réfléchir aux alternatives qui peuvent coûter moins cher et répondre plus rapidement aux besoins de mobilité.
Le Sytral, qui a un budget de 2,5 milliards d'euros pour le mandat 2020-2026, essaie ainsi d’avoir une aide plus appuyée de l'État.
Rappelons que l’État finance déjà chaque projet entre 7 et 8 %. Des aides sont aussi attendues auprès de la Région Auvergne Rhône-Alpes.
La réponse définitive sur le projet d’extension du réseau de métro à Lyon devrait bientôt intervenir.
Le Sytral devrait normalement choisir au printemps 2022 l'un des 4 grands projets concernant le futur du transport en commun lyonnais.
Les projets n’ayant pas été sélectionnés ne devraient cependant pas être lâchés.
Ils ne seront seulement pas la priorité des prochaines années.
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